Grand beau temps annoncé ce 9 avril et ce ne sont pas moins de 18 cyclos qui se retrouvent à 9 heures à Pirmil pour un grand tour du Lac de Grandlieu. La matinée étant fraîche, mais la journée ensoleillée, les plus courageux ont mis leur cuissard court, les prudents sont restés en long. Après les salutations d’usage, chacun monte en selle et le groupe s’élance. Christiane, notre Présidente, est notre capitaine de route ; elle connaît le sud Loire comme notre ami Lucien connaît le nord et après un rapide coup d’aile sur le Nantes industriel avec les PME spécialisées autour d’Airbus, nous déboulons dans le vignoble.
À une dizaine de kilomètres, une voiture a brulé sur la chaussée et d’innombrables éclats de verre traînent sur le sol. Les premiers freinent brusque, surprennent les autres et c’est la chute d’Henri et Yves. Grosse inquiétude générale, mais nos amis se relèvent. Conseillé par Laurence, notre infirmière, Henri décide de rentrer pour éviter d’éventuels problèmes après le refroidissement du déjeuner et Philippe l’accompagne. Quant à Yves, il s’inquiète pour son épaule opérée, mais remonte en selle. Pas de photo, ce site n’est pas Closer, mais une belle frayeur collective.
Nous repartons. Déjeuner à Fresnay en Retz, à quelques encablures de la côte, entre Bourgneuf et Machecoul, temps fort chez les cyclos car si le cyclo aime rouler, il est toujours un bon compagnon à table. Départ laborieux après déjeuner, quand l’estomac supplie un temps de repos, vers Saint Même le Tenu où les ténumémois eux, sans émois et sans moi, font la sieste. Guillaume, pris par ses affaires, repart à grande vitesse vers Nantes, seul et barbe au vent.
Nous poursuivons jusqu’au lac que nous atteignons à Passay, port naturel et lieu d’embarquement. Photo de quelques aventureux qui ont osé passer un petit gué humide avant de pousser jusqu’au bout de la route.
La fatigue commence à se faire sentir chez ceux qui manquent d’entraînement, certains pâlissent sous leur bronzage antipodique. Ce n’est pas le cas de Daniel, nouveau responsable des Brevets, qui prêche par l’exemple et vient d’en faire un de 200 km dimanche sous la pluie lorientaise. Second arrêt à Tréjet où des barques déchargeaient autrefois le poisson et embarquent aujourd’hui le touriste, ce qui s’avère plus rentable.
Retour par Pont Saint Martin et l’aéroport, fatigués, mais heureux de cette belle randonnée, d’autant que les nouvelles de nos amis sont bonnes. Enfin, le photographe s’excuse de la piètre qualité des images, due à un objectif mal essuyé… Oui, je sais, le mauvais ouvrier n’a jamais de bonne optique…