C’est notre ami Patrick qui prend la plume avec brio aujourd’hui ! Bravo ! Espérons que cela ouvrira la voie à d’autres reporters.
Voici une sortie du mercredi qui ne manque pas de piquant. Mais avant de vous raconter le one-woman show de Marceline, plantons le décors.
Acte 1 : un apéro, cela se mérite.
Alors que les premières brumes automnales s’estompent le long de la Loire, les cyclos de l’UCNA connaissent très rapidement leur premier coup de pompe : Jean-Marie, en vedette américaine avant Marceline, entre en scène. Spectacle de magie, où les mains du prestidigitateur vous font oublier les tracas d’une première crevaison (la sienne!). A peine le pied posé que la roue est démontée, la chambre changée et les pieds de nouveau sur les pédales. Bon enfant, le public en redemande. Marceline entre alors en scène pour un spectacle déjanté : première crevaison. Le spectacle est bien rodé et Jean-Marie s’éclate toujours aussi promptement. Bref on arrive à Oudon vers 11 h 15. Café ou apéro ? Telle est la question. On opte finalement pour la pause café. Après cet instant de convivialité bien mérité où Raymond fête son sixième petit enfant, cinq d’entre nous décident de poursuivre la journée. Quelques hectomètres supplémentaires dans Oudon pour s’assurer du resto, « vers 12 h patron ! ». En attendant, rien de mieux pour se mettre en appétit que la grimpette de Champtoceaux. Mais la descente est fatale pour le pneu de Marceline. Et de deux ! Hélas Jean-Marie[1] n’est pas là pour le rappel 1…C’est le moment des révélations : Dominique est un homme de ressource avec quatre chambres à air et deux pneus sur lui. Cette fois on le tient notre apéro ! Merci Marceline. Il est 12 h 30.
Et j’entends siffler la chambre… Que c’est triste une chambre qui siffle sur la route…
Entr’acte bien mérité et repas apprécié .
Acte 2 : l’acharnement .
Non ! on ne sort pas d’un tord boyau mais le vélo de Marceline ne veut rien savoir. Jamais deux sans trois. Ni une, ni deux, dans l’euphorie du repas tout est géré dans la bonne humeur. La seule question se résume au choix de l’itinéraire pour le retour. Version courte ou très courte ? Option très courte via la Varenne. Mais avant même de traverser la Loire, un « pschitt… » percutant met de nouveau Marceline sur la jante. Le diagnostic est rapide : petite déchirure latérale du pneu, hernie et éclatement. Marceline entre en transe et fait un numéro de « hula hoop » pour encourager les petites mains qui changent pneu et chambre. Avec ses quatre crevaisons en moins de 50 km, elle figurera sans doute dans la prochaine édition du Guiness Book.
Prête pour le Hula Hoop en chambre !
Traumatisés nous prenons l’itinéraire le plus roulant, tous à l’écoute du moindre chuintement suspect ou tassement incongru du pneu. Bien encadrée par quatre forçats de la route, ou plutôt bagnards du bitume, prêts à concasser les silex pour lui épargner le coup fatal, Marceline se précipite chez ‘Phil Cycles’ à Sainte Luce pour réassortir sa trousse de premiers secours.
Mais est-ce bien raisonnable de défier le destin et de continuer jusqu’à Nantes. La tentation est forte de prendre le taxi « super U » venu à notre secours ou mieux encore de terminer en roue libre, propulsée en tricycle par les mollets de Daniel.
La tentation est grande…
[1] Jean-Marie est un perfectionniste : parti de son côté, il a répété dans l’intimité les mêmes gestes quelques kilomètres plus loin ! Quelle journée…
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