Belle journée annoncée ce quinze mai, et seize enthousiastes se retrouvent à Pirmil sous la direction du capitaine Guillaume pour une sortie vers Pornic. Henri, parfaitement remis de sa chute d’il y a quinze jours est avec nous, avec nos deux jeunes, Marine et Léo qui roulent maintenant comme des anciens et réalisent sans difficulté apparente une sortie de 120 km. Connaissant l’intérêt des cyclos pour la pause déjeuner, le capitaine bien inspiré leur propose plusieurs choix : déjeuner sur la sable de la plage, déjeuner sur l’herbe dans les courants d’air ou déjeuner dans son appartement personnel, avec vin, places assises, café et chaleur humaine. Dans une vibrante unanimité, tous les cyclos optent pour cette dernière solution et nous partons.
Peu après Airbus, le capitaine repend les commandes et nous nous engageons dans la campagne vivifiante et verdoyante après l’humidité de ces dernières semaines. Petit détour, en passant à proximité du lac de Grand-Lieu, par les Pierres Aigues d’où l’on profite d’un panorama exceptionnel sur le lac. L’éclairage du site dans la lumière du matin permet de distinguer très nettement la berge opposée et le clocher de Sainte Lumine de Coutais.
Malgré le vent, la matinée est bien agréable. À la pause café, comme prévu, trois s’en retournent vers Nantes, pris par leurs obligations, tandis que le reste de la troupe s’élance vers l’océan. Fidèles à leurs habitudes, Yves, Raymond et Émile se tirent la bourrent puis attendent le reste de la troupe, plus sage. Après Saint Mars de Coutais, nous longeons un mur à ne pas franchir ; l’enclos des ours de Planète Sauvage. Arrêt sur la place des Moutiers pour ceux qui avaient oublié d’acheter leur déjeuner, nous réfléchissons en admirant une des dernières lanternes des morts que l’on allume encore, paraît-il, à chaque décès dans la commune.
L’arrivée dans la résidence de Guillaume est un temps fort, d’une part pour la qualité de l’accueil, mais aussi la belle perspective qui s’ouvre du balcon sur la côte. Déjeuner joyeux puis retour en passant par la ville de Pornic.
À la sortie, nous longeons le magnifique lycée du Pays de Retz, tout neuf devant lequel une équipe vidéo tourne un film. Nous voyant passer, le réalisateur et son assistante ont l’idée de nous intégrer au reportage. Concertation rapide, accord immédiat du groupe et passages dans un sens d’abord, puis dans l’autre. Nous voilà devenus figurants officiels, à la grande satisfaction des vidéastes.
Retour tranquille vers Nantes. Passé le bac du Pellerin, les jambes se font lourdes, surtout pour ceux qui habitent loin au sud de la ville. Chacun trace les derniers kilomètres dans la perspective de la douche chaude qui l’attend…
Une bien belle journée… Merci Guillaume.
Une réflexion au sujet de « Où les valeureux cyclos de l’UCNA déjeunent à Pornic et deviennent stars de cinéma… »